Dubaï poursuit son engagement environnemental avec un projet ambitieux de réhabilitation et de valorisation écologique du sanctuaire naturel de Ras Al Khor. À travers un investissement de 650 millions AED, l’émirat entend faire de cette réserve unique un véritable pôle éco-touristique, alliant protection de la biodiversité et ouverture au public.
Cette initiative majeure s’inscrit dans la stratégie environnementale de la ville, visant à renforcer ses écosystèmes naturels tout en créant des espaces durables pour les générations futures.
Une première phase tournée vers l’expansion écologique
La première phase du projet, attendue pour 2026, prévoit une extension de 144 % des zones humides protégées, ainsi qu’une augmentation de 60 % des forêts de mangroves. Ce développement naturel permettra d’élargir les habitats des espèces locales, tout en jouant un rôle clé dans la lutte contre le réchauffement climatique et l’érosion des sols.
Des sentiers piétons, pistes cyclables et infrastructures écoresponsables seront également aménagés pour accueillir jusqu’à 300 000 visiteurs par an, sans compromettre l’intégrité du site.
Ras Al Khor, un trésor écologique au cœur de la ville
Située à quelques minutes du centre de Dubaï, la réserve de Ras Al Khor abrite l’une des plus grandes colonies de flamants roses du Golfe, ainsi qu’une riche diversité d’oiseaux migrateurs, de poissons et d’espèces végétales uniques. Ce sanctuaire naturel, souvent méconnu, offre une respiration verte essentielle dans un environnement urbain en pleine expansion.
Avec ce projet de réhabilitation, la ville souhaite révéler tout le potentiel touristique et pédagogique de ce lieu, en créant une expérience immersive et respectueuse de la nature.
Un projet exemplaire entre conservation et innovation
L’objectif de ce programme est clair : concilier attractivité touristique et préservation écologique. Les installations prévues seront conçues pour minimiser l’impact humain : matériaux durables, accès contrôlés, signalétique éducative, plateformes d’observation dissimulées dans la végétation… Tout est pensé pour éduquer sans perturber.
Le projet s’intègre également dans la vision verte de Dubaï, qui ambitionne de devenir l’une des métropoles les plus durables au monde, en réduisant son empreinte carbone et en développant ses espaces verts.
Conclusion
Avec cet investissement de 650 millions AED, Dubaï transforme Ras Al Khor en modèle d’écotourisme urbain. En étendant les zones humides, en protégeant les mangroves et en intégrant intelligemment des infrastructures pour le public, l’émirat prouve qu’urbanisation et écologie peuvent coexister harmonieusement. Ce projet emblématique incarne la volonté de bâtir une ville intelligente, verte et résolument tournée vers l’avenir.