Le marché immobilier des pays du Golfe confirme son dynamisme en 2025 avec un volume de transactions record de 78,2 milliards de dollars au premier trimestre. Cette performance impressionnante reflète l’attractivité croissante de la région, aussi bien pour les investisseurs institutionnels que pour les acheteurs particuliers, attirés par des projets innovants, des politiques économiques stables et des rendements élevés. Parmi les grandes réussites de ce début d’année, Abu Dhabi, Sharjah et Ajman se distinguent par une croissance rapide, tirée par une demande soutenue et une vision urbanistique de long terme.
Des capitales régionales en pleine expansion
Alors que Dubaï reste une locomotive incontournable du marché immobilier dans la région, Abu Dhabi affiche une accélération significative. La capitale des Émirats a vu ses transactions immobilières bondir grâce à des initiatives gouvernementales incitatives, à la diversification de son offre résidentielle et à la création de zones économiques attractives. Les projets comme Hudayriyat Island ou l’expansion de Saadiyat contribuent à redéfinir l’offre haut de gamme, tout en attirant une nouvelle population d’expatriés et d’investisseurs étrangers.
Sharjah, traditionnellement plus discrète, enregistre également une dynamique exceptionnelle. Grâce à des prix plus accessibles, des projets mixtes intégrant commerce, éducation et habitat, et une amélioration significative des infrastructures, l’émirat séduit de plus en plus de familles et d’investisseurs à la recherche de stabilité et de rentabilité.
Quant à Ajman, il confirme son rôle de marché émergent, en particulier pour les primo-accédants et les investisseurs régionaux. Sa proximité avec Dubaï, combinée à une politique de développement urbain proactive, le positionne comme un nouveau pôle résidentiel et commercial attractif.
Les moteurs de cette croissance régionale
Plusieurs facteurs expliquent cette flambée des investissements immobiliers dans le Golfe :
- Des politiques fiscales favorables, avec peu ou pas de taxation sur les revenus ou les plus-values immobilières.
- Des plans de développement nationaux ambitieux, intégrant la durabilité, la digitalisation des services immobiliers et la mixité des usages.
- Un climat d’investissement stable, soutenu par des gouvernements proactifs, des banques centrales solides et une monnaie stable indexée sur le dollar.
- L’essor démographique, avec l’augmentation continue des populations expatriées attirées par les opportunités économiques et le cadre de vie.
Un secteur en pleine structuration et professionnalisation
Au-delà des volumes impressionnants, ce boom s’accompagne d’une professionnalisation accrue du secteur immobilier. Les acteurs du marché adoptent de plus en plus de standards internationaux en matière de transparence, de digitalisation et de durabilité. Des plateformes numériques permettent aujourd’hui d’acheter, louer ou vendre des biens avec des procédures simplifiées et une meilleure accessibilité aux données du marché.
Les promoteurs misent aussi sur l’architecture innovante, les écoquartiers et les bâtiments intelligents, afin de répondre aux attentes d’une clientèle moderne et exigeante. Cette transformation qualitative conforte la région dans son ambition de devenir un hub immobilier international.
Conclusion : une dynamique durable pour le Golfe
Avec 78,2 milliards de dollars de transactions au T1 2025, le secteur immobilier du Golfe entre dans une nouvelle phase de maturité et d’expansion. Les émirats comme Abu Dhabi, Sharjah et Ajman, longtemps restés en retrait face à Dubaï, s’affirment désormais comme des moteurs de croissance à part entière.
Portée par une vision stratégique à long terme, une gouvernance stable et une demande soutenue, la région continue de consolider sa position parmi les destinations les plus attractives au monde pour l’investissement immobilier.
