Vous envisagez de vous installer à Dubaï pour travailler, investir ou acheter un bien immobilier ? Comprendre le fonctionnement du système fiscal local et ses liens avec la France est essentiel pour éviter toute mauvaise surprise.
À Dubaï, les expatriés profitent d’un grand avantage : il n’existe aucun impôt sur le revenu. Toutefois, certains prélèvements existent, comme la TVA ou l’impôt sur les sociétés.
Entre l’absence d’impôt sur le revenu, la mise en place d’une taxe sur les sociétés et la convention France–ÉAU, il y a plusieurs règles importantes à connaître. Dans cet article, vous découvrirez :
- comment fonctionne la fiscalité à Dubaï pour les expatriés ;
- quelles sont les exceptions (TVA, impôt sur sociétés, zones franches) ;
- ce que prévoit la convention fiscale France–Émirats arabes unis ;
- quelles obligations fiscales peuvent subsister en France ;
- un comparatif clair “avant/après expatriation”.
Prêt à comprendre comment tirer le meilleur parti de votre expatriation à Dubaï, tout en respectant vos obligations fiscales ? Suivez le guide !
Comprendre la fiscalité à Dubaï
La fiscalité à Dubaï est avantageuse pour les expatriés. Découvrez pourquoi !
1. Absence d’impôt sur le revenu
À Dubaï, il n’existe aucun impôt sur le revenu des particuliers. Cela veut dire que votre salaire est reçu intégralement, sans retenue fiscale mensuelle.
C’est l’un des grands attraits de l’émirat !
Les expatriés gardent 100 % de leurs revenus, ce qui rend la vie et les investissements souvent plus avantageux qu’en Europe.
2. TVA et autres taxes locales
Même sans impôt sur le revenu, certaines taxes existent à Dubaï.
La TVA est de 5 % sur la plupart des biens et services. Elle reste bien plus basse que dans beaucoup de pays européens.
Il y a aussi des taxes spéciales appelées accises, sur des produits comme l’alcool, le tabac ou les boissons sucrées. Ces taxes visent à limiter leur consommation.
Enfin, certaines taxes locales s’appliquent, par exemple sur l’hébergement hôtelier ou les restaurants. Cela contribue au financement des services publics.
3. Impôt sur les sociétés
Depuis 2023, Dubaï applique un impôt sur les sociétés de 9 %. Il concerne les bénéfices annuels supérieurs à 375 000 AED (environ 95 000 €).
Les petites entreprises ou start-ups restent donc protégées sous ce seuil. C’est une façon d’encourager l’entrepreneuriat tout en alignant Dubaï sur les standards internationaux.
Les sociétés installées dans les zones franches (free zones) peuvent bénéficier d’avantages fiscaux, sous certaines conditions.
4. Zones franches et avantages fiscaux
Les zones franches sont des espaces créés pour séduire les investisseurs étrangers. Elles offrent souvent une exonération d’impôt sur les sociétés, parfois jusqu’à 50 ans. Les entreprises peuvent rapatrier 100 % de leurs bénéfices sans restrictions.
Elles permettent aussi la propriété étrangère totale, alors que sur le reste du territoire, un partenaire local est parfois requis.
Chaque zone franche a ses propres règles et secteurs ciblés : technologie, finance, logistique, santé, etc.
La convention fiscale France – Émirats arabes unis
Voyons maintenant pourquoi la convention fiscale France – Émirats arabes unis est cruciale pour les expatriés français.
1. Objectif et fonctionnement de la convention
La convention fiscale France – Émirats arabes unis a un objectif simple : éviter la double imposition. Vous ne payez pas deux fois l’impôt, en France et à Dubaï.
Elle définit clairement quel pays peut imposer vos revenus, vos pensions ou vos dividendes. Ainsi, vos finances sont protégées et vos démarches deviennent plus simples.
C’est une sécurité cruciale pour les expatriés français, car elle clarifie vos obligations fiscales.
2. Revenus concernés et avantages
La convention couvre plusieurs types de revenus : salaires, pensions, dividendes, intérêts, redevances, revenus immobiliers, et bénéfices d’entreprises.
Pour les salaires perçus à Dubaï, ils ne sont pas imposés en France. Vous bénéficiez donc pleinement de l’absence d’impôt sur le revenu aux Émirats.
Les pensions privées suivent en général le même principe, mais certaines pensions publiques restent imposables en France.
Concernant les dividendes ou intérêts, la convention limite ou supprime parfois la retenue à la source. Cela évite de payer deux fois sur le même revenu.
3. Comment éviter la double imposition
Pour éviter la double imposition, il faut s’appuyer sur la convention fiscale entre la France et les Émirats.
En pratique, vos revenus de Dubaï ne sont pas taxés en France. Mais vous devez quand même les mentionner dans votre déclaration fiscale, uniquement à titre informatif.
L’administration applique ensuite un crédit d’impôt égal à l’impôt français qui aurait été dû. Ainsi, vous n’êtes pas taxé deux fois.
Le plus important est de conserver vos justificatifs : contrat de travail, fiches de paie, attestations de résidence fiscale à Dubaï.
Vos obligations fiscales en France après l’expatriation à Dubaï
Résider à Dubaï n’exonère pas forcément de toutes obligations en France.
1. Déterminer sa résidence fiscale
La clé est de savoir où vous êtes résident fiscal. En France, cela dépend de plusieurs critères fixés par l’administration. Vous êtes considéré résident fiscal français si :
- votre foyer principal (famille, logement habituel) reste en France,
- vous passez plus de 183 jours par an en France,
- ou si vos revenus principaux viennent de France.
Si aucun de ces critères n’est rempli, vous êtes en principe résident fiscal à Dubaï. Cela vous permet de bénéficier des avantages de la convention fiscale.
2. Déclaration de revenus et comptes étrangers
Voilà un point essentiel pour éviter les mauvaises surprises !
Même expatrié à Dubaï, vous devez parfois faire une déclaration en France. Tout dépend de votre résidence fiscale.
- Si vous êtes encore résident fiscal français, vous déclarez tous vos revenus mondiaux, même ceux de Dubaï.
- Si vous êtes non-résident, vous déclarez seulement vos revenus de source française (loyers, pensions publiques, dividendes français, etc.).
De plus, la loi impose de déclarer vos comptes bancaires étrangers, y compris ceux ouverts à Dubaï. L’oubli entraîne des amendes lourdes.
3. IFI et exit tax
Voici ce qu’il faut savoir :
- IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière) : Si vous êtes non-résident fiscal, vous devez le payer en France uniquement sur vos biens immobiliers situés en France (maisons, appartements, terrains). Vos biens à Dubaï n’entrent pas dans le calcul.
- Exit tax : Elle concerne ceux qui partent à l’étranger avec une grosse participation dans une société (au moins 800 000 € ou 50 % du capital). L’administration française anticipe une taxation sur les plus-values latentes. Heureusement, dans de nombreux cas, l’impôt est suspendu tant que vous ne vendez pas vos titres.
Ces deux règles sont importantes pour les expatriés fortunés ou investisseurs.
France vs Dubaï : avant et après l’expatriation
Voici une comparaison claire :
- En France (avant expatriation) :
- Impôt progressif sur le revenu (jusqu’à 45 %).
- Charges sociales importantes.
- TVA à 20 %.
- IFI possible si patrimoine immobilier élevé.
- Impôt progressif sur le revenu (jusqu’à 45 %).
- À Dubaï (après expatriation) :
- Zéro impôt sur le revenu.
- TVA légère à 5 %.
- Pas d’IFI sur l’immobilier local.
- Corporate tax seulement pour les sociétés dépassant 375 000 AED.
Résultat : à Dubaï, vos revenus sont largement préservés, vos charges fiscales très réduites, et l’investissement immobilier plus attractif.
Conseils pratiques pour les expatriés francais à Dubaï
Voici quelques conseils simples et utiles aux expatriés français à Dubaï :
- Déterminez clairement votre résidence fiscale pour éviter tout litige entre la France et Dubaï.
- Conservez tous vos justificatifs (contrats, fiches de paie, attestations de résidence).
- Déclarez vos comptes étrangers à l’administration française, même si vous n’êtes plus résident fiscal.
- Faites un audit patrimonial avant le départ pour anticiper IFI ou exit tax.
- Appuyez-vous sur la convention fiscale France – Émirats pour éviter la double imposition.
- Privilégiez l’immobilier à Dubaï pour profiter de l’absence d’IFI et de droits de succession.
- Faites-vous accompagner par un fiscaliste : chaque situation est unique et mérite une stratégie sur mesure.
Prêt à optimiser votre expatriation fiscale à Dubaï ?
Vous êtes arrivé à la fin de cet article. Vous avez maintenant toutes les clés pour optimiser votre expatriation fiscale à Dubaï.
Vous savez désormais que Dubaï offre un régime fiscal unique, sans impôt sur le revenu, mais avec certaines exceptions comme la TVA ou l’impôt sur les sociétés. Vous avez aussi découvert l’importance de la convention fiscale France–ÉAU et les obligations fiscales possibles en France, même après votre départ.
Enfin, le comparatif “avant/après” vous a permis de visualiser clairement la différence entre la fiscalité française et celle de Dubaï.
En résumé, s’expatrier aux Émirats arabes unis peut représenter une véritable opportunité d’optimisation fiscale, mais nécessite une bonne préparation et une parfaite compréhension de vos droits et obligations.
Et si vous passiez à l’étape suivante ? Que ce soit pour investir, acheter un bien immobilier ou préparer votre installation à Dubaï, il est essentiel d’être accompagné par des experts.
L’équipe de Dubai Real Estate est à votre disposition pour vous conseiller, sécuriser vos démarches et trouver le bien idéal selon votre projet.
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